Delphine Garel

Delphine Garel

Monteuse

Présentez-vous en quelques mots :

Je m'appelle Delphine Garel et j'ai 22 ans. Après un Bac ES, j'ai décidé de m'orienter vers des études dans les métiers l'audiovisuel. Un de mes amis faisait le BTS audiovisuel de l'EMC et me l'a recommandé, j'ai donc choisi cette voie.
Ce BTS m’a permis d’effectuer des stages ou même d'avoir un contrat pro, et donc une première expérience professionnelle aussitôt.
C'est ainsi qu'en deuxième année, j'ai trouvé un contrat pro chez KTO où je m'occupais de monter des programmes courts (bandes annonces, sommaires...) de la chaîne. Suite à ça j'ai décidé de faire le Bachelor de réalisateur de Cifacom et de passer le Certificat de Monteur vidéo du CLCF en candidat libre afin d'ajouter d'autres cordes à mon arc.
A Cifacom aussi la formation était en alternance, j'ai trouvé un contrat pro dans une société de distribution : ICTV.
Après m'être occupée de l’assistanat montage pendant un an (sous-titrage, encodage, numérisation) et l'obtention de mes deux diplômes, mon entreprise a accepté de me garder en tant que monteuse de documentaires.

Dans quelle entreprise exercez vous votre métier ?

Je travaille pour la société de production et de distribution ICTV. Cette entreprise crée, produit et distribue des documentaires sur des thèmes sociétaux, géopolitiques ou encore de découvertes en particulier sur l'Asie ou l'Afrique.


En quoi consiste votre métier ?


Mon métier consiste à monter des documentaires . En général, il s'agit de re-montage.
Mon patron achète des documentaires à de jeunes réalisateurs asiatiques qu'il rencontre lors de festivals et me les donne à remonter. Par exemple je dois transformer 4 films d'une heure ou un film de deux heures en un de 52 minutes. Il m'est également arrivé de monter des documentaires avec les rushes du tournage (la totalité des plans filmés), mais c'est plus rare. Une fois mon montage terminé et validé par mon patron, celui-ci l'envoie au réalisateur qui donne son feu vert (ou met son véto, mais ça ne m'est jamais encore arrivé (croisons les doigts pour que ça continue)). Suite à ça nous vendons le documentaire à des chaînes de télévision, et c'est ainsi que mes premiers documentaires sont passés sur la chaîne Arte. Certains documentaires sont aussi diffusés au festival Écran de Chine, et l'un des miens a d'ailleurs reçu le prix Victor Segalen.

Qu’est ce qui vous a incité à travailler dans l’audiovisuel ?

Quand j'étais petite je lisais pas mal et je rêvais beaucoup. Quand je dormais mes livres devenaient des films et c'était fantastique, c'est comme ça que j'ai voulu travailler dans l'audiovisuel.

Comment avez-vous trouvé votre 1er emploi ?

J'ai trouvé cette entreprise après avoir envoyé au moins un millier de CV. C'est ma ténacité qui m'a permis de trouver ce travail.

Qu’est qu’EMC vous a apporté ?


Grâce à l'EMC j'ai appris un métier, je n'avais jamais fait de montage avant de commencer le BTS et maintenant j'en vis. Aussi grâce à nos supers profs de DLA (Arts), j'ai appris à devenir curieuse ce qui est indispensable pour les métiers de l'audiovisuel. Cerise sur le gâteau, j'y ai trouvé l'amour puisque mon copain a fait le BTS en même temps que moi, mais lui était en option son.

Quel a été votre souvenir le plus marquant de vos études ?


Mon souvenir le plus marquant était le projet de fin d'année. C'était la concrétisation de nos deux années d'apprentissage. On s'entraidait tous, nous étions enthousiastes et comme c'était notre dernier projet nous étions très impliqués et fiers.

Avez-vous des conseils pour les futurs étudiants attirés par les métiers artistiques ?

Mes conseils pour les prochains étudiants : rester tenace parce qu'il y a beaucoup d'appelés pour peu d'élus. Il faut aussi prendre toutes les expériences professionnelles qu'on vous donne, même si c'est du bénévolat. Il est très important aussi d'être solidaire et de s'entraider, parce que c'est comme ça que vous trouverez du travail et que vous serez respectés dans ce milieu. Enfin, il faut être curieux, sortir de chez soi, aller au musée, au ciné, à des concerts pour être plus qu'un simple technicien.

Quelle est votre devise ?

Je préfère vivre en optimiste et me tromper que vivre en pessimiste et avoir toujours raison.