Devenir Réalisateur en Tournant l’Extrême: Tourner, Survivre, Raconter

Wild Frame EMC - Le retour du cinéma de terrain

Le premier Wild Frame de l’année avait déjà bousculé les repères. Celui-ci les a fait voler en éclats.

Fin mai, 11 étudiants du Bachelor Réalisateur de l’EMC Malakoff ont pris la relève dans une version totalement différente de l’expérience. Direction : le Périgord Noir, encadrés par Benoît Sourty, responsable pédagogique d’EMC Cinema, et le guide survivaliste Jérémy Guilmeau. Leur mission : tourner la suite d’un court-métrage, dans une forêt profonde, sur une semaine, avec les moyens du bord.

Tourner, jour et nuit, avec le strict nécessaire

À peine arrivés, les étudiants entrent dans le vif du sujet. Le premier tournage a lieu de 20h30 à 5h du matin. Le temps de monter le camp, de prévoir l’eau pour la nuit, d’installer le matériel… et l’action commence.

Au programme : tournages nocturnes, scènes de tension, et scénario oppressant. L’histoire ? Un groupe de survivants tente de retrouver le petit frère du personnage principal… avant de comprendre que ceux qu’ils croyaient être des alliés sont en réalité des cannibales. Une scène de fuite brutale et rythmée marque le climax du tournage.

Retrouvez le making off du premier wild frame de l’année sur notre chaîne YouTube

Devenir réalisateur, c’est aussi s’adapter à l’imprévu

Cette expérience donne corps à une vérité souvent ignorée : un réalisateur est aussi un chef d’orchestre logistique.
Il faut savoir improviser, résoudre les pannes, gérer la fatigue, rester concentré, diriger une équipe, maintenir la cohérence artistique et raconter une histoire avec rigueur, quelles que soient les conditions.

Mais pourquoi ces ateliers de tournage en conditions extrêmes dans la pédagogie ?
Depuis quelques années, nous voyons apparaître au cinéma et à la télévision des séquences tournées dans des conditions difficiles, en pleine nature sauvage, pour privilégier la réalité dramatique du terrain. Les équipes techniques doivent s’adapter à ces environnements particuliers et mettre en œuvre sur des terrains hostiles des protocoles de tournage spécifiques.

Le Wild Frame transpose cette exigence professionnelle dans un cadre pédagogique. Loin d’être un simple exercice de style, c’est une véritable préparation aux réalités du terrain pour les réalisateurs et techniciens de demain.

Les étudiants en reviennent transformés, avec une meilleure maîtrise technique, mais surtout une vision plus claire de ce que signifie "faire du cinéma" dans des environnements où chaque prise de vue se mérite.

Wild Frame : un laboratoire unique pour les futurs professionnels

Conçu comme un terrain d’expérimentation grandeur nature, le Wild Frame permet aux étudiant·es de se confronter à la réalité du terrain dans toute sa complexité. Après les forêts du Dévoluy et du Périgord, une chose est sûre : le cinéma peut naître partout.
Il suffit d’un bon scénario, d’une équipe soudée, de quelques lampes, et surtout, d’une grande capacité d’adaptation.

Et vous, prêts pour l’aventure ?
La prochaine promotion du Bachelor Réalisateur débutera en septembre, en savoir plus sur la candidature

Tout savoir sur les Wild Frame EMC: 

• Wild Frame : L’Appel de la Forêt
• Wild Frame : Tournage en Baie de Somme
• Wild Frame "A la poursuite des loups"
• Wild Frame "Expédition dans le Vercors"
• Wild Frame, le projet:"L'EMC crée les workshops Wild Frame"

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