Ayalonn Merle, le son comme passion

Ayalonn Merle, le son comme passion

Ingénieur du Son

Ayalonn, vous êtes un ancien d'EMC SON. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Ayalonn, j’ai 23 ans et je travaille actuellement comme ingénieur du son et assistant au directeur technique pour Hillsong France. J’ai suivi les formations Technicien Son Musiques Actuelles et Ingénieur du Son Musiques Actuelles et j’ai obtenu mon diplôme en 2019.

Pourquoi et comment avez-vous fait le choix de travailler dans le son?

J’ai fait le choix du son par passion pour la musique. Je travaillais dans la comptabilité et j’ai voulu changer pour quelque chose de plus artistique. C’est donc en voulant me lancer dans la musique que progressivement, je me suis tourné vers le son.

cabne-sceneOpéra de Massy

Pourquoi et comment avez-vous choisi l’EMC ?

J’ai choisi l’EMC pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je voulais une formation en alternance pour allier pratique professionnelle et cours à l’école. Ensuite, j’ai aussi aimé le programme de formation, moitié théorique, moitié pratique, surtout en ISMA!

A l’EMC, avez-vous été en contrat de professionnalisation? Comment l’avez-vous trouvé ? 

J’ai été en contrat de professionnalisation en TSMA 2 et en 3e année ISMA au sein de la même société de prestation. Tout s’est fait par relationnel. En TSMA 1, je travaillais sur des événements comme bénévole. J’ai, à plusieurs reprises, rencontré des techniciens de cette société. Le courant est très bien passé.
En 2e année, je cherchais un contrat pro. Ils l’ont appris et m’ont proposé un essai comme technicien plateau sur un festival. A la suite de ça, je suis resté avec eux.

scene-bleueLa Cigale (Paris)

Que vous a apporté la pédagogie alternée ?

La pédagogie alternée est un atout majeur car elle apporte dans les deux sens. Les cours nous aident sur le terrain. Et notre expérience du terrain nous aide à mieux comprendre quand on est à l’école : on visualise plus facilement ce dont parlent les professeurs.

Comment avez-vous trouvé votre premier emploi ? Quel a été votre parcours de ce premier emploi à votre position actuelle.

En fin de formation quand mon contrat pro a pris fin, j’ai directement été embauché à temps plein au sein de Hillsong France. C’est en étant bénévole au cours de leurs différents évènements que j’ai fait mes premiers pas dans les techniques du son, avant même de venir à l’EMC. Ce fut également le cas tout au long de ma formation en parallèle de mon contrat pro.
Chaque semaine, je travaillais comme bénévole dans de nombreuses salles et théâtres parisiens. J’ai pu évoluer techniquement rapidement : j’ai commencé par du plateau, ce qui m’a permis de faire mes premiers gros concerts et ma première tournée. Ensuite, je suis passé à la régie retour, poste auquel j’ai effectué ma deuxième tournée. Et progressivement, par besoin mais aussi par volonté de ma part, je suis passé à la régie face.

SCENEOpéra de Massy

Pouvez-vous nous en dire plus sur Votre activité professionnelle actuelle? 

Mon activité actuelle est très variée. Plusieurs fois par semaine, je travaille sur des évènements ponctuels, de toutes tailles, pour lesquels je suis amené à mixer ou alors uniquement superviser l’équipe son.
Cela peut aller de réunions avec deux micros à des célébrations religieuses, des concerts, des spectacles, des conférences ; dans des salles comme Bobino, La Cigale, l’Opéra de Massy, etc… Et pour chacune de ces prestations, il y a tout un travail de réflexion et de préparation sur lequel j’aide le directeur technique. On rédige les fiches techniques, on fait les répartitions électriques. On essaie de trouver le moyen de mettre en œuvre les idées créatives qui nous ont été confiées.
Je travaille aussi en studio. Cela peut être pour réaliser des enregistrements d’albums ou de spectacles, faire de l’édition, tuner des voix ou mixer des vidéos.

Qu’est que l'EMC vous a apporté? En quoi, selon vous, l’EMC se distingue-t-elle des autres écoles?

L’EMC m’a apporté beaucoup. J’y ai acquis une vraie méthodologie de travail que ce soit derrière la console ou pour déployer un système son, un plateau. On peut avoir envie de passer trop vite a l’artistique. Mais sans maîtriser son matériel, sans être rigoureux, c’est impossible. La théorie est très importante : elle permet de comprendre le pourquoi des choses.
Pour moi, ce qui a fait la différence à l’EMC, c’est la pratique, que ce soit dans les locaux de l’école ou au Plan. Grâce à la formation, on développe des automatismes et une flexibilité technique. Même si le matériel change, on sait comment s’y retrouver rapidement et mettre en œuvre ce qui doit l’être.

Quel a été votre souvenir le plus marquant de vos études ?

Un souvenir marquant ? En premier lieu, ce sont les sessions d’enregistrement du projet d’ISMA. Regroupés en trinôme, on travaillait, par groupe, en toute autonomie (en ayant bien été préparé au préalable). On a donc pu expérimenter, commettre des erreurs, s’en apercevoir, les corriger. C’est un projet très enrichissant.et ce d’autant plus chaque trinôme d’ingé Son travaille avec un groupe d’artistes différent. Chaque trinôme faisait donc ses propres expériences. Nous pouvions les partager et apprendre les uns des autres.
Le deuxième souvenir fort que j’ai, c’est le concert de fin d’année au Plan. Cela a été un super moment avec tous les élèves et l’équipe pédagogique pour clôturer notre projet.

Avez-vous des conseils pour les futurs étudiants attirés par votre métier précisément et plus largement par le son ?

Et si j’avais un conseil à donner aux futurs étudiants, ce serait de chercher et de provoquer les opportunités pour avancer. Il faut aussi toujours rester curieux pour en apprendre toujours plus.