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Un dossier qui explique pas à pas la fabrication d'un sommateur passif et d'une paire d'enceintes de monitoring 1 voie.
La progression technologique de ces vingt dernières années a permis l'éruption de nombreux « home-studio », système informatique permettant d'enregistrer à moindre coût chez soi. J'ai pour ma part un système assez représentatif d'un home-studio moyen : une console, un ordinateur avec un logiciel séquenceur audio (ou D.A.W., Digital Audio Workstation), trois cartes son audionumérique permettant la conversion du signal audio analogique <=> numérique, ainsi que quelques microphones et une paire d'enceintes de « monitoring » (amplifiées et actives) d'entrée de gamme.
Cependant, j'aimerai améliorer mon installation sur le plan de la qualité sonore : après quelques recherches, la sommation (analogique vs. numérique) apparaît comme le centre d'un débat actuel dans le monde professionnel du studio. Il s'agit de l’étape (ou étage, au sens électronique) où les différentes sources sonores captées et enregistrées vont se mélanger pour former une seule piste stéréo, destinée à l'audition publique : c'est dire l'importance de ce processus. La construction d'un sommateur analogique passif m'apparaît alors comme le meilleur moyen de vérifier cette hypothèse.
De plus, ne possédant pas de système avancé de gestion des écoutes (permettant d'écouter facilement une source audiophonique sur différentes enceintes), l'intégration d'une section de « control-room » au sommateur me semble être l'occasion d'améliorer également cet aspect.
Enfin, il me manque une écoute représentative de tout un chacun, à savoir une petite paire d'enceintes, pas forcément de haute qualité, axées sur le (fameux, ou pas?) argument de vente des Yamaha NS10 : « si ça sonne sur des NS10, ça sonnera partout »; un mixage travaillé uniquement sur une seule paire d'enceintes aura les défauts de ces enceintes (creux ou bosses dans certaines fréquences). J'ai donc choisi de compléter mon système d'écoutes par la construction d'une paire d'enceintes large bande, inspirées par le prédécesseur des NS10, les Auratones 5C (surnommées « Horrortones »), afin de vérifier la translation d'un mix sur une paire de petites enceintes, pas forcément généreuses en fréquences graves.
Pour chaque étape, on vérifiera la théorie qui est sous-jacente pour l'appliquer à la construction réelle qui nous intéresse ici.