Le SACD

Auteur(s) : Ludovic BAUDOIN
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Le SACD

Depuis environ 200 ans, on est capable de "stocker" des sons. Tout a commencé au début du 19ième siècle, par l'invention de Paul Young qui réussit à enregistrer un son à l'aide d'un stylet sur un cylindre.

Après plusieurs améliorations de ce procédé, Thomas Edison mit au point en 1877 le premier Phonographe, qui permettait d'enregistrer un son pendant quelques secondes. La première phrase enregistrée fut: "what god hath wrought" (ce que dieu a créé).

En 1887, Emile Berliner inventa le Gramophone. Le procédé consistait à remplacer le cylindre par des disques de zinc recouverts d'une couche de cire. Il permettait également une production industrielle des cylindres. Les premiers gramophones furent commercialisés en 1889. Après quelques autres inventions, comme le télégraphone, Marconi et Stille mirent au point le premier magnétophone, qui consistait à enregistrer sur un ruban de plastique recouvert de particules magnétiques.

En 1948, Peter Goldmark créa le premier disque microsillon avec une vitesse de rotation de 33 tours par minute. Les premiers 33 tours stéréo furent commercialisés en 1958. Ce n'est qu'en 1980 qu'on vit apparaître le premier support numérique grand public: le CD (Compact Disque), inventé par Sony et Philips. Jusque là, les sons étaient enregistrés en analogique, c'est-à-dire qu'à chaque instant, le processus électrique est l'image du processus acoustique. C'est un signal continu.
Malheureusement, la qualité du signal est étroitement liée à celle du support. Le signal analogique supporte mal les copies et les manipulations : il se dégrade progressivement… L'enregistrement numérique lui, ne vieillit pas, même si le support se dégrade, car le signal enregistré n'est pas l'image du signal audio, mais un codage binaire, c'est-à-dire, sur des "0" et des "1".

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